Cultiver et maîtriser son e-réputation

Les réseaux sociaux professionnels : LinkedIn et Viadeo

Différents sur la forme, LinkedIn et Viadeo sont très proches sur le fond. Ils vous permettent de présenter votre parcours, votre projet et de partager vos idées avec des contacts que vous aurez rigoureusement choisis. Veillez à n’accepter que les gens avec lesquels vous échangez vraiment. L’idée est de nouer des contacts de qualité, utiles et enrichissants pour votre vie professionnelle ! Sachez néanmoins que pour exploiter à fond toutes les fonctionnalités de Viadeo et LinkedIn, vous devrez vous acquitter d’un abonnement payant.

Bienvenue dans la « blogosphère »

Le blog vous ouvre un espace de communication très riche. Vous publiez des articles mais aussi des photos et des vidéos. Vous profitez ainsi d’un espace rien qu’à vous pour valoriser votre expertise dans votre domaine. Bien utilisé, le blog va vous permettre de centraliser votre identité numérique, de mettre en avant vos compétences et de faire du social Networking en renvoyant vers des blogs "amis". Mais attention c’est aussi un espace qui demande du temps et de l’investissement pour rester pertinent !

De nombreuses plateformes existent pour créer son blog : des blogs faciles à créer pour débuter comme Blogger ou Canalblog, ou alors des blogs proposant des fonctionnalités plus complexes comme Over-Blog ou Wordpress.

Twitter et les services de micro-blogging

Qui dit Micro-blogging dit Twitter. Avec lui, vous pouvez poster des messages très courts, 280 caractères au maximum, qui seront visibles par tous ceux que vous aurez choisis comme "contacts". Il s’agit de faire partie d’une communauté et d’échanger avec elle le plus régulièrement possible en partageant instantanément vos découvertes, vos bookmarks, vos questions… Avec Twitter, vos compétences sont un peu en retrait, mais c’est un outil qui a le mérite de stimuler la présence à l’esprit et qui doit être envisagé plus comme un support aux autres outils de e-réputation.

Réseaux, blogs, forums… Qui parle de moi et comment ?

Pour cultiver votre identité sur le web, mieux vaut savoir ce qui se dit sur vous. Car il ne suffit pas toujours de taper votre nom sur Google pour avoir une vision exhaustive de toutes les traces que vous laissez sur la toile. Il faut imaginer que les informations sont enfermées dans différentes boîtes et que chaque boîte a sa clé.

Pour accéder aux contenus, il existe aujourd’hui une panoplie d’outils gratuits qui assurent une bonne couverture des espaces d’échanges en ligne : des blogs en passant par les réseaux sociaux et les forums. Ces outils vous proposent en plus de programmer et de recevoir des alertes dès qu’un contenu vous concernant est détecté.

Moi et mon e-réputation : 3 étapes pour veiller au grain

Pour veiller à votre e-réputation, soyez méthodique. Tout d’abord, identifiez les différents sujets que vous souhaitez surveiller et traduisez-les en mots clés : nom-prénom, pseudonyme, blog, adresse mail, n° téléphone… Ensuite, sélectionnez les outils correspondants à vos besoins. Si vous n’avez qu’une présence sur les réseaux sociaux et que vous ne participez jamais à des blogs, ne perdez pas de temps à faire des recherches à ce niveau-là. Enfin, en fonction des alertes que vous allez recevoir, vous allez pouvoir réagir. Exercer un droit de réponse, supprimer le contenu dans le cas d’informations sensibles, remercier ou féliciter dans le cas contraire… Dans tous les cas, vous gardez la main !

Identité numérique et législation : ce qu’il faut savoir…

Même dans le monde virtuel du Net, votre identité reste bien réelle. À ce titre, plusieurs lois la protègent. Le droit à la vie privée précise que « chacun a droit au respect de sa vie privée ». Pour des photos diffusées sans votre accord, vous pouvez aussi faire appel au droit à l’image. Quant à la récolte de données personnelles depuis Internet, en France, elle doit faire l’objet d’une déclaration à la CNIL. Bien sûr, il est légal de publier du contenu sur vous sans que vous en soyez avisé. Mais vous disposez alors d’un droit de réponse suite au décret du 24 octobre 2007. Enfin, le droit d’auteur existe aussi sur Internet pour les productions protégées par le Code de la propriété intellectuelle.